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lundi 27 octobre 2014

Coupe d'Europe des clubs



Frameries accueillait la coupe d'Europe des clubs, qui regroupait les 32 meilleures équipes au monde, ce week-end. Au départ, celles-ci étaient réparties en huit groupes de quatre, dont les deux premiers pouvaient poursuivre leur parcours en Champions League, alors que les 'éliminés' étaient versés en Europa League.

En haut: Sébastien Scheen, Pascal Scheen, Geoffrey Dheur et Xavier Herman
En bas: Grégory Puissant, Christophe Brach et Eric Threis


Stembert était tête de série numéro 3 et la tension était déjà perceptible lors du tirage au sort... Après avoir hérité d'un tirage relativement à son avantage pour le premier chapeau, avec les Français de Boissy-Saint-Léger, les nôtres se voyaient fourguer la meilleure des équipes sans statut de tête de série: Le multiple champion d'Europe, Eagles Napoli. Tension maximale avant le tirage de la dernière équipe, donc. Une équipe du niveau de Valetta Lions n'étant toujours pas sortie de l'urne, pour simple exemple... Pour finir, les Allemands du TSG Rain compléteront le groupe, au relatif soulagement des Stembertois présents à l'hôtel de ville de Frameries. Les dés étaient jetés, la partie pouvait commencer !

Eric Threis concentré pour débuter l'aventure


Les Allemands étaient les premiers à se dresser sur notre route. Malgré un début de match difficile, Stembert finit par remporter nettement la partie sur le score de 3-0. Un score qui laissera malgré tout un petit arrière-goût de trop peu, nos adversaires directs pour la première place de groupe ne laissant probablement pas la moindre miette, lorsqu'ils se frotteront aux champions Allemands.

3, 2, 1, jouez ! TSG Rain - SC Stembert (C.Brach - T.Vulpes)


Pas le temps d'y repenser que le 'sommet' se jouait directement après. Au terme d'un match mémorables des nôtres, les deux équipes se quittaient dos à dos: une victoire, une défaite, deux nuls et une parité parfaite à l'avérage. Pour la petite histoire, plus aucune équipe ne parviendra à en faire de même face à Naples, qui remportera la Champions League le lendemain.

Massimiliano Nastasi - Pascal Scheen, lors du choc contre Naples


Le dernier match de groupe contre Boissy-Saint-léger devait être une formalité... sauf dans la tête des joueurs jaunes et bleus. Prendre de haut nos voisins Français pouvant nous jouer la même blague que Naples, qui fut surpris en première mi-temps, avant de remettre les pendules à l'heure en deuxième. Au départ, l'objectif était d'essayer de faire les plus gros scores, au cas où les Italiens ne parvenaient pas à réussir le 4-0 contre les Bavarois. Mais la surveillance du marquoir voisin incita notre groupe à préserver son influx pour la suite de la compétition.

SC Stembert - FTC Boissy-Saint-Léger

Objectif initial, atteint: La Champions League. L'écrémage du tour précédent effectué, non sans faire valser de grands noms en Europa League, il ne restait plus que du lourd. Du très lourd. Jugez plutôt: SC Valetta, ACS Perugia et Murcia, un favori et deux outsiders (dont deux bêtes noires) pour le graal.

Pour débuter ce trip top-niveau, les Maltais se dressaient froidement face aux nôtres. Le couteau entre les dents, ceux-ci giflaient sèchement les nôtres, entrés trop tendrement dans ces play-offs. Une gifle qui peut parfois faire du bien, surtout quand elle est prise dès le début et que les adversaires directs pour la qualification se quittent dos à dos. Ce sec 0-3 ayant ainsi une répercussion toute relative, vu que les nôtres n'ont finalement qu'un petit point de retard sur la deuxième place qualificative, après avoir joué le favori.

Christophe Brach, avec le masque de la concentration


La donne était donc claire, à partir de ce moment. réussir le 4 sur 6 lors des deux matches suivants, avec de préférence une victoire d'entrée de jeu contre les Espagnols. La feuille de match étant celle recherchée, tout était mis en place pour pousser les nôtres à la performance, contre l'équipe qui les priva de finale de Champions League, il y a six ans déjà. Gestion de match parfaite d'un bout à l'autre qui donnera le sourire, la joie et le soulagement à l'équipe et son staff, pour terminer cette première journée déjà bien chargée.

Après une bouffée d'oxygène et de mezze, une bon petit repos bien mérité était de mise...

A peine le temps de réveiller son corps et aiguiser tous ses sens que l'heure de la performance était arrivée. Les choses sont claires et tous les plans ont été faits pour y parvenir sur le plan tactique, via la feuille de match: Arracher ce match nul qui nous ouvrirait pour la sixième fois les portes des 1/4 de finale de la plus prestigieuse des compétitions. Malheureusement, le toss était perdu et le plan de bataille ne pu être respecté que pour une table sur les quatre. Qu'à cela ne tienne, la détermination des nôtres dépassait largement ce petit caillou. Menant 2-1 à la mi-temps, Stembert accentuait même son avérage durant la seconde période... jusque'à cette 28ème minute où tout bascula d'un coup. Comme la semaine précédente en championnat de Belgique lors de deux matches, un Stembert impuissant voyait tout lui glisser entre les doigts. Deux expériences cruelles que les équipiers se sont jurés de ne plus vivre tout au long de la saison qui se présente, en gérant plus froidement et avec plus de réalisme les fins de matches, souvent à l'avantage de notre club.

Francesco Mattiangeli - Sébastien Scheen lors du match décisif

Pas évident de se remettre en route pour les matches de classement après cette gifle violente, malgré que le team s'était promis de ne pas prendre ceux-ci par dessus la jambe, en cas d'élimination. Le but était de décrocher la meilleure place possible, c'est à dire la neuvième dans ce cas.

Royal 78 Kaisermühlen allait profiter de l'état groggy des nôtres pour les renvoyer se battre pour se classer au mieux treizièmes. Nos joueurs se forçaient alors à de pas trop se laisser glisser dans les profondeurs du classement et remportaient leurs deux derniers matches, contre nos compatriotes de l'AS Hennuyer puis face au Stella Artois Milan.

Derby entre anciens équipiers: Grégory Puissant - Rémy Soret


Petite pointe de déception lors de l'analyse du parcours mais Stembert n'a pas non plus à rougir de celui-ci. Quelques détails, quelques secondes auront rendu un rapport satisfaisant au SC Stembert, alors qu'une grande dis lui tendait les bras, à s'effleurer le bout des doigts.

Rendez-vous dans un an pour améliorer notre performance ! Mais ça passera probablement cette année via le classement national et plus mondial.



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